La question de l'identité de Shakespeare ne se pose pas d'aujourd'hui mais on remarque que se poursuit, par voie de presse spécialisée, une lutte sans merci entre deux camps.
Le premier, traditionnel, soutient la thèse Stratfordienne.
Le second explore une nouvelle piste, celle de John Florio, un homme de lettres érudit, né à Londres mais de père italien, avec du calvinisme et du judaïsme dans le sang…
Nous qui ne sommes que du grand public, pas assez savant pour décider, que devons nous en penser ?
Le grand défenseur de cette thèse, en France, est l'universitaire Daniel Bougnoux.
Et il faut avouer, à consulter son article du Monde du 20 août 2015 et surtout son argumentaire résumé sur son blog (lien ci-dessous), que la piste John Florio est particulièrement intéressante et explique bien des choses.
Mais… toucher à une identité nationale d'Outre-Manche n'est pas une mince affaire.
Freud avait bien essayé de faire de Moïse un égyptien et non un juif.
Toute la lumière à cette adresse, car la science, c'est la science ! Et puis cela ferait de Shakespeare un anglo-italien avec Montaigne (eh oui) au milieu... Ce n'est pas si mal.
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